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Le carnet de Greddar

J'aime pas les vampires. (page 2)

Je n'aime vraiment pas les vampires ni le groupe dans lequel je suis. Ils se sont bien foutu de ma gueule. Enfin ... je ne leur en veux pas, ils n'ont pas mon intelligence. Y'en a un qui n'est pas top bête, un humain, un barde. Il est assez doué, mais un peu déjanté. Y a une elfe, Lune, mystérieuse, l'air bien lourde, fière d'elle, sans grande raison. Y a aussi un elfe, une espèce d'elfe des bois acclimaté à la ville. Il est plutôt malin. Mais il y a surtout Sentence ... Ah ... Sentence, spontanée, vivante, ... stupide, impulsive, humaine, bête ... et pas discrète. Le genre : « Salut ! Je suis là ! Vous m'avez vu ?! Hey ! Vous m'avez vu ?! Je suis là ! Regardez-moi ! ». Et par-dessus le marché, elle se foue de ma gueule.

Bon ... les vampires. Y avait une femme, humaine qui avait engagé le groupe pour assurer sa protection. Paraît qu'elle avait payé un prix suffisamment élevé pour ne puissions mourir pour la protéger. Paraît que le groupe était super doué ... Enfin, elle voulait qu'on assure sa protection durant une fête qu'elle donnait dans son manoir, à cinq jours d'Auriurbis. Enfin ... voilà ... niveau piège elle aurait pu se fendre d'un truc moins grossier.

Je te passe le voyage et la découverte du groupe.

Une fois le voyage achevé, nous arrivâmes devant un superbe manoir au milieu des bois. Un domestique très bien formé nous a accueilli. Madame Elvira nous a reçu et nous expliqua les conneries qu'elle voulait qu'on croit. Genre, on en veut à sa vie. Des conneries pour jouer avec nous. Et comme des cons, on y a tous cru. Bon ... à ma décharge, j'avais remarqué qu'elle était très blanche, pas plus d'un ou deux litres de sang dans les veines. Je me suis proposé de l'examiner, elle m'a envoyé voir ailleurs. J'ai insisté, mais le groupe m'a dit de laisser tomber.

Deux heures plus tard, après avoir examiné son super manoir, très richement décoré, nous la voyons revenir vers nous l'air apeuré. Elle nous dit qu'un domestique avait remarqué du mouvement, peut être trois ou quatre hommes, dans le parc à l'arrière du manoir. Elle insista pour que nous y allions tous ensemble, tout de suite, car la nuit allait bientôt tomber. En poussant la porte des cuisines, qui donnait dans le parc, nous vîmes un homme, très musclé, courir vers le parc. Il portait un fouet et une épée courte à sa ceinture. Nous décidâmes de le suivre dans le bois, mais il disparu. Nous explorâmes environs une heure avant de revenir, car la nuit commençait à tomber. Une fois à l'orée du bois, nous fûmes spectateur d'un terrifiant et captivant spectacle. Elvira depuis le balcon du second étage de son manoir prononçait un discours à destination de gens de la bonne société, en arme dans le parc. Elle décréta la chasse en l'honneur de feu son mari, ouverte. Sur le coup, je ne compris pas vraiment. Enfin ... rapidement je compris de quoi il s'agissait. La porte des cuisines s'ouvrit en une vingtaine d'esclaves, reconnaissables à leurs vêtements, sortirent en courant en direction des bois. L'auditoire les regardait courir comme des diables. Soudain, un bourgeois, le teint aussi pale que celui d'Elvira se jeta sur un des esclaves. Il lui arracha la jugulaire avec la main, du sang arrosa les alentour avant que l'homme commença à le boire.

A ce moment, je me suis rappelé les paroles de mon père : « ce n'est pas le plus intelligent, ni le plus fort qui survit, mais celui qui coure le plus vite ». J'ai donc pris mes jambes à mon coup. J'ai chuté, à cause d'une racine, en courant au travers des bois.

Elvira Un portrait d'Elvira
Image: © Cris Ortega

Durant mon inconscience qui dura toute la nuit, le groupe tomba sur l'homme que nous avons vu en sortant des cuisines. C'était un chasseur de vampires, m'a-t-on dit. Il a protégé le groupe et tué quelques vampires. On m'a raconté que durant les combats, le barde n'avait rien d'autre à faire que chanter. Je me demande pourquoi, surement la panique. Croit bien, cher journal, que si j'avais été éveillé, je n'aurais pas été en reste en ce qui s'agit de donner des coups d'épée. Enfin ... je suis avec une bande de barges.

Au petit matin, remis de mes émotions, j'ai pu, avec le groupe, revenir au manoir. Nous étions accompagnés du chasseur de vampires. Nous sommes directement allé au bureau d'Elvira. Elle avait l'air surprise de nous voir en vie. Notre ami chasseur de vampires voulait la tuer sans autre forme de procès, mais Sentence insista pour lui poser des questions. Ainsi, nous avons appris qu'elle ne nous en voulait pas précisément et qu'on lui avait demandé de nous faire assassiner. Le commanditaire de cet assassina est un dénommé ***** Monsieur X. Il serait un haut responsable de la Guilde des Assassins d'Auriurbis, responsable du sud est des bas quartiers. Après ça, notre chasseur de vampire préféré sorti une pince, arracha violemment les protubérantes canines d'Elvira qui ne réussi pas à se défendre. Elle se blottie dans un coin de son bureau pendant que le chasseur y mit le feu.

Malgré l'incendie, Lune (elfe genre voleuse qui en fait trop) et moi trouvâmes le moyen d'entrer dans la chambre de madame et de voler des objets de valeurs. J'ai pris un livre très intéressant sur l'anatomie des créatures de marais.

Une fois sorti nous vîmes le tueur de vampires expliquer aux anciens domestiques qu'ils avaient été les victimes d'un enchantement. Je ne vais pas m'éterniser là-dessus ... Nous sommes rentrés en cinq jours. Les discussions ont surtout portées sur comment trouver ***** Monsieur X. Je suis donc chez Laurawyn, le chef de cette bande d'aventuriers.

Enfin ... Tout ça pour une raison que j'ignore. Je ne sais même pas pourquoi on a voulu me tuer.