Le forum des Terres de l'est

Nathanael

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La Compagnie du vent à Valpourpre (Résumé des scenarii, du n°8 au n°9)

Bonjour,

Une lettre d'Aldéia à ses parents :

"Nous nous sommes donc mis en route pour Mulfack où nous devions nous produire dans moins de deux semaines pour la fête des Eléments. Malheureusement, plus nous avancions plus nous nous rendions compte que le mauvais temps et le piètre état nous route ne nous permettraient pas d'arriver à temps. Nous avons donc demandé à des voyageurs s'il n'existait pas un chemin plus court, même s'il était un peu plus dangereux  Après une longue discussion avec un aubergiste, nous en avons conclu que nous pouvions couper par une forêt pour essayer de rattraper notre retard.

La forêt est épaisse et les chemins difficiles à suivre. Plus nous avançons, plus nous réalisons que nous avons sûrement fait un mauvais choix. Rapidement la nuit tombe, nous sommes contraints de nous arrêter. Nous montons un petit camp pour la nuit. N'étant pas rassurés, nous instaurons une tour de garde et essayons de rassembler suffisamment de bois pour maintenir le feu toute la nuit.

Au milieu de la nuit, Réor nous réveille, il a vu quelque chose bouger dans les fourrés. A peine ai-je le temps de sortir mon épée que quatre loups sortent de l'obscurité et nous attaquent. Tout se passe très vite. J'essaye de les repousser à avec une buche en feu, mais rien n'y fait, ils n'ont pas peut. Réor et Earil en tuent deux, les deux autres prennent la fuite. Les blessures de notre côté ne sont que superficielles. Nous passons le reste de la nuit sur nos gardes sans vraiment trouver le sommeil.

Le lendemain, nous levons le camp assez rapidement pour parcourir le plus de chemin possible et sortir au plus vite cette forêt. Après quelques heures de marche nous rencontrons un petit village dans la forêt, sans route claire qui y mène. Nous pensions que ce serait l'occasion de mander des conseils sur le voyage dans cette forêt, de racheter des vivres et surtout de demander notre route.

Nous pénétrons dans le village. Le villageois nous dévisagent, ils n'ont pas l'air d'avoir l'habitude de voir des étrangers, si de les apprécier d'ailleurs. Nous traversons la place principale et direction de la première auberge quand une femme sort de nulle part, en pleur et nous supplie de l'aider. J'ai à peine le temps de lui poser quelques questions pour savoir ce qui l'a mis dans cet état qu'une bonne dizaine de villageois, l'air menaçant l'éloigne de nous.

Nous rentrons dans l'auberge et demandons des explications, mais personne n'accepte de nous dire de quoi il retourne. Je décide de partir faire le tour du village avec Evan. En chemin nous nous rendons compte qu'il n'y a que très peu d'enfants dans les rues. Nous croisons une petite fille qui joue, j'en profite pour lui demander des explications sur ce qui s'est passé sur la place peu plus tôt. Elle nous explique à demis mots que des habitants du village sont mis à mort régulièrement et que le village a était maudis.

Nous essayons d'en savoir plus auprès du culte local qui n'est pas très bavard. Pendant ce temps, le reste du groupe tente de savoir où la femme de la matinée a était emmenée. Il en déduise qu'elle a était amenée dans un grand bâtiment à l'entrée du village. Nous nous retrouvons à la taverne. Nous échangeons nos points de vue et nous décidons d'essayer d'entrée dans ce mystérieux bâtiment cette nuit. Mais sans que nous ne puissions rien y faire une groupe de villageois visiblement alcoolisé nous prend à partie. La situation dégénère vite et nous nous battons. Très, voire trop, rapidement la garde arrive et nous embarque sans nous demander notre version des faits.

Heureux hasard, ils nous conduisent dans le bâtiment que nous voulions explorer. Il s'agit en fait, d'anciennes archives converties en prison et salle de garde. Nous sommes tous enfermés dans les cellules qui sont à l'étage. A priori nous sommes les seuls dans cette prison. Après avoir pesé le pour et le contre, je sors de ma poche un petit crochet que j'étais arrivée à dissimuler. La serrure ne me résiste pas longtemps et en moins de dix minutes, tout le monde et sorti de cellule. Nous descendons donc au rez-de-chaussée. Nous entendons les gardes qui visiblement jouent aux cartes sans se soucier de nous. Par chance, nous arrivons à retrouver nos affaires été à les faire passer par une fenêtre à barreaux. Par un tour de force incroyable Evan arrive à déchausser une pierre du mur et ainsi à nous aménager une sortie.

A peine sortis, nous voyons un grand panache de fumée qui s'élève depuis le cimetière derrière le temple. Peut être était-ce ça que l'on voulait absolument nous cacher. Nous nous dirigeons donc vers le cimetière. La nuit le village est vide et nous arrivons sans embuches devant un grand trou d'où s'échappent l'épaisse fumée. Nous remarquons que l'entrée d'un caveau est entre-ouverte, nous y rentrons. A l'intérieur nous trouvons des traces d'une activité récente. Il y a une grande dalle au sol et un piédestal devant. Sur le montant du piédestal est écrit un message codé nous invitant à tirer une pierre. Nous le faisons et immédiatement la dalle commence à bouger. Elle se retire et laisse apparaître un passage souterrain.

Nous descendons donc dans cet obscur couloir. Après quelques minutes d'exploration, nous mettons la main sur d'importantes quantités d'huile. Nous trouvons aussi des prisonniers affamés derrière des grilles. Puis nous arrivons à une épaisse porte en bois. Derrière, nous entendons le bruit d'un feu et des paroles humaines. Une femme hurle, elle fait visiblement tout pour qu'on ne la brûle pas vivante. Sans hésiter, je sors mon arc, Evan enfonce la porte. Là, je vois quatre hommes dans unes pièce à colonnes qui s'apprêtent à jeter une femme dans le brasier central, j'hurler « Arrétez-tout ! ». Ils continuent, nous décochons nous flèches. Le combat est très rapide. Un magicien lance un sort de feu au travers de la pièce, Earil éteint le brasier avec de l'eau. Les quatre hommes sont morts, la femme est sauve, mais Réor est sérieusement blessé.

Earil soigne Réor grâce à sa puissante magie. La femme nous explique de quoi il retourne. Il y a longtemps de cela, un bucheron du village a tué un druide qui était sous forme de loup dans la forêt. Pour se venger les druides ont maudis les villes et une partie des habitants sont devenus des loups-garous, comme les hommes que nous avons croisée qui étaient enfermés. Pour conjurer le sort, le chef du village, que nous avons tué dans le combat, sacrifiait des villageois. Elle nous explique aussi que quiconque tue un loup devient un loup-garou, mauvaise nouvelle pour Réor et Earil.

Une fois la conversation terminée nous sortons du souterrain et nous tombons nez à nez avec les prêtres du temple. Nous leur expliquons sans détour ce qui s'est passé. Nous leur proposons notre aide pour lever la malédiction. Ils se concertent, puis nous proposent de passer le reste de la nuit dans le temple, le temps qu'ils expliquant au villageois ce que nous avons fait et qu'ils leur fassent comprendre qu'ils avaient besoins de notre aide.

Les prêtres viennent de revenir, d'après eux les villageois ont accepté le marché et nous ne serons pas lynchés. Nous allons aller dans la forêt à la recherche des druides. Il nous reste deux jours avant que les lycanthropes deviennent incontrôlables. Je continuerai cette lettre la prochaine que j'aurai un peu de temps au calme. Je dois aller préparer mes affaires pour notre voyage. Evan et moi vous embrassons.

Aldéia Jourdepluie."

Nath'

Nathanael

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Re : La Compagnie du vent à Valpourpre (Résumé des scenarii, du n°8 au n°9)

Bonjour,

Une seconde lettre d'Aldéia à ses parents :

"Nous sommes donc partis à la recherche des druides dans la forêt. Après plusieurs heures de recherche, nous avons trouvé une grotte au nord du village. La nuit allait tomber, nous nous sommes donc séparé, les lycanthropes d'un côté Evan et moi de l'autre. Lui et moi sommes entrés dans la grotte. Après une heure d'exploration nous en avons conclu qu'elle était labyrinthique. Au loin, nous entendions des bruits de créatures, des loups ou peut-être autre chose. Avec notre torche nous avons observé des traces de cornes sur la partie haute des murs. Peu de place était laissée au doute, il s'agissait de la caverne d'un minotaure. Il fallait donc la quitter au plus vite, mais dehors c'était sûrement des loups-garous qui nous attendaient. Nous avons donc passé la fin de la nuit dans la grotte.

Au petit matin, nous avons retrouvé Earil et Réor nus en dehors de la grotte. Ce qui leur est arrivé est assez clair, ils se sont transformés en loups-garous. N'ayant rien d'autre à faire ici, ci ce n'est peut-être perdre la vie, nous avons décidé de retourner à Valpourpre. Une fois au village nous avons interrogé les chasseurs pour savoir si l'un d'entre eux avait un jour croisé une bête capable de faire les marques que nous avions vu dans la grotte. Mais impossible d'identifier la créature, cependant, il y a une vielle rumeur qui circule concernant un chasseur qui un jour serait revenu de la chasse avec d'importantes blessures dont il serait mort par la suite. Ca femme est veille, mais encore en vie. Après avoir pris son adresse, nous sommes partis à sa recherche.

Elle ne fut pas bien dure à trouver. La pauvre femme n'avait visiblement pas beaucoup de compagnie et c'est sans problème que nous lui avons fait parler de la journée où son mari est revenu blessé. D'après elle, il avait d'importantes traces plaies sur le thorax, visiblement causées par des griffes. Très rapidement, je comprends qu'il s'agit d'un minotaure. Mais que vient-il faire ici ? Est-il relié à la malédiction ? La vielle dame n'en sait rien et nous non plus d'ailleurs. La seule piste qui nous reste est ce mystérieux clocher auquel nous n'avons pas accès. Nous décidons d'aller voir d'un peu plus près ce qui s'y passe.

Nous retournons au cloitre et nous nous approchons du clocher. A heure fixe, un frère vient sonner, la cloche, rien de surprenant. Par contre, la porte protégeant le clocher est surdimensionnée. Nous levons les yeux, impossible de trouver une fenêtre avant le dernier étage et l'escalade ne sera pas facile. Plutôt que cette aventure périlleuse, je commence à discuter avec frère Edouard qui est en charge de la cloche. Nous discutons longuement pour ne pas apprendre grand-chose d'intéressant.

La nuit approchant nous sommes allés enfermer Earil et Réor dans les cellules de la crypte que nous avions précédemment explorée. Avant que les boutiques ne ferment, nous avons aussi acheté du matériel d'escalade, ce qui semble être le seul moyen de rentrer dans ce clocher. La nuit tombée, Evan et moi montons sur le toit. Nous inspectons les alentours et nous nous rendons compte que des ombres rôdent dans la nuit. En voulant lancer le grappin, je glisse, les ombres se rapprochent et nous distinguons clairement des lycanthropes. Je relance rapidement le grappin et nous commençons à escalader pour nous mettre hors de portée des loups-garous.

Une fois en haut de la tour, une grosse surprise nous attend : pas de cloche, mais un beau plancher sans aucun pour faire passer une cloche … Une trappe nous invite à descendre. Nous n'avons pas vraiment d'autre possibilité. La cloche se trouve dans la salle d'en dessous, mais rien d'autre. Nous descendons encore d'un étage par un escalier cette fois. A cet étage sont entreposées des statues d'animaux et de bêtes sauvages. Cette pièce fait froid dans le dos. Nous continuons pour arriver au rez-de-chaussée. Le sol est couvert de sable. J'ai une intuition, je dégage une partie du sable et je trouve une dalle avec des inscriptions. Evan me suggère de prendre mon papier à lettre pour les recopier pour les passer à Earil. Je recopie les inscriptions et nous repartons pour le haut du clocher avant que frère Edouard ne vienne sonner la cloche.

Nous remontons à l'étage des statues quand soudain quatre d'entre-elles se mettent à bouger et nous attaquent. Evan est en première ligne, il en repousse une. Cela me dégage la voie, grâce à une acrobatie j'arrive, en m'appuyant sur le mur, à remonter à l'étage de la cloche en évitant ces gargouilles. Ne sachant pas quoi faire pour aider Evan, je fais sonner la cloche. Le bruit distrait les gargouilles quelques secondes, juste le temps qu'il faut à mon frère pour monter à l'étage avec moi. Ni une, ni deux, nous remontons par la trappe sans laisser le temps à nos poursuivants de nous rattraper. Une fois en haut du clocher, les gargouilles nous laissent tranquilles. Une chance étant donné que les loups-garous rôdent dehors. Au loin, nous entendons des cris provenant de Valpourpre.

La nuit passée, nous descendons en essayant de ne pas nous faire repérer. Cela se passe bien pour moi, moins pour Evan qui se fait voir par un enfant. Nous quittons rapidement le parc du cloitre en direction de la crypte pour récupérer Earil et Réor. Ils sont bien là, mais nus et les grilles visiblement ouvertes. Il va donc être très dur de les empêcher de nuire. Après concertation nous décidons d'aller parler au père en charge du cloitre. Il doit savoir des choses. En chemin, Earil décrypte les inscriptions que nous avons relevées sur la dalle à la base du clocher. Elles ressemblent à une liste … Rien d'utilisable en l'état actuel des choses.

Nous arrivons dans le bureau du père. Nous tentons de prendre l'avantage psychologique en lui expliquant qu'un minotaure menace son village et que nous sommes allés dans le clocher. Mais il reste très calme. Il nous explique qu'il sait pour le minotaure, c'est même lui qui avait tenté de soigner le chasseur après qu'il se soit fait attaquer. Il pense que le minotaure est là depuis longtemps et qu'il ne représente pas une menace. En ce qui concerne le clocher, il nous répond qu'il sait aussi que nous y sommes allés. Par contre, il n'a pas d'explication à nous fournir au sujet des gargouilles, de la dalle et la cloche. Il nous explique que le clocher est apparu après la mort du druide. Il sait que la personne qui porte la clef de la porte ne se fera pas attaquer par les statues.

Nous sommes désarçonnés devant tant d'aplomb. Nous lui demande ce qu'il pense adéquat de faire. Il nous répond simplement que s'il avait des idées, il se serait employé à les réaliser. Nous lui demandons une liberté totale pour tenter de lever la malédiction. Il nous la refuse, il ne veut surtout pas que nous exhumions le corps du druide. Nous sortons de son bureau pour aller manger. J'en profite pour écrire cette lettre. Nous discutons, la conclusion est assez simple, il faudrait vraiment parler aux druides ainsi qu'à la femme que nous avons sauvée des flammes.

Evan et moi vous embrassons.

Aldéia Jourdepluie."

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Nathanael

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Re : La Compagnie du vent à Valpourpre (Résumé des scenarii, du n°8 au n°9)

Bonjour,

La troisième lettre qui cloture la campagne :

"    Tout d’abord je tiens à vous rassurer, nous nous en sommes tous sorti. Nous sommes actuellement en route pour la fête des éléments. Mais reprenons là où nous en étions restés.

    Nous sommes donc partis dans la forêt à la recherche des druides. Nous allons chercher aux abords de la rivière un point d’eau claire et calme en pensant que les animaux et donc les druides pouvaient passer par là. Nous sommes arrivés à un lac et nous avons bien trouvé des traces de loups qui menaient vers la grotte du minotaure. Cet endroit, aussi dangereux soit-il semblait être une partie de la clef du mystère. Nous avons continué  à suivre les traces qui repartaient de la grotte. Elle menait à une créature qui semblait être un loup, elle a fuit en direction de la grotte dès que nous nous sommes approchés. La nuit approchant, nous avons attaché les deux autres membres du groupe à un arbre pour éviter qu’ils nous attaquent une fois transformés en loup garous et Evan et moi sommes repartis vers le lac.

    Nous avons passé la nuit sur la plage tout allait bien jusqu’au moment où nous avons vu qu’un énorme loup nous observé depuis les buissons. Nous n’avons pas bougé et pendant plusieurs minutes il nous a observés avant de rapprocher lentement. Je me doutais qu’il s’agissait d’un druide et une fois qu’il fut à une dizaine de mètre je me suis levé pour lui dire qu’il n’avait rien à craindre de nous. Mais il est rapidement parti e direction de la forêt avant de disparaître. Le lendemain matin, Evan a inspecté les buissons dans lesquels le druide loup s’était caché et a trouvé des morceaux de vêtements arrachés par quelques ronces. Mon intuition était la bonne.

    Une fois le camp levait nous sommes parti à la rencontre d’Earil et Réor … Mais a notre grande surprise, ils n’étaient plus là, il ne restait que la chaîne avec laquelle ils avaient été attachés, même leurs affaires avaient disparues. Nous en avons conclu qu’ils étaient partis de leur côté, vexé de nos méthodes un peu expéditives. Sans autre piste,  nous sommes retourné au lac et avons décidé de suivre les traces du druide qui partaient des buissons. Après plusieurs heures de marche nous avons trouvé une stèle dans une clairière. Avant même de pouvoir l’observé, nous étrange force magique nous paralysa, un druide sorti de la forêt et nous dît d’aller voir l’enfant puis il disparu. Après une courte réflexion, j’ai décidé qu’il était temps d’aller voir le minotaure que je pensais être l’enfant.

    Une fois devant la grotte nous retrouvons Earil et Réor qui nous expliquent avoir vu le minotaure sans que ce dernier ne les attaque. Ils ont aussi trouvé un arbre qui pousse dans un puits de lumière. Ils y auraient aussi retrouvé leurs affaires après qu’ils se soient retransformés en leur forme originale. Après une courte réflexion, nous conclûmes qu’il fallait ramener le corps du jeune druide tué par les villageois à la stèle.

    Nous sommes donc retournés au village, nous avons repéré les abords du caveau du druide avant de passer la nuit. Conscients des mises en garde du père responsable du cloitre, nous avons décidé de sortir le corps au petit matin avant que tous les villageois ne soient réveillés. Le lendemain, à l’aube nous nous trouvions donc devant la tombe après avoir volé une charrette et deux chevaux. Evan et Réor ont forcé la porte du caveau et celle du sarcophage, mais au moment de sortir le corps du druide, ils ont déclenché le mécanisme d’un piège. Très vite de l’huile s’est rependue sur le sol et s’est enflammé. Evan a pu sortir du caveau sans grande brûlure, mais Réor ralenti par le corps du druide a eu les jambes brûlées. Sans surprise, la fumée et les flammes ont attiré les villageois. Une fois tout le monde à l’arrière de la charrette, j’ai conduit à toute vitesse la charrette en dehors de la ville poursuivie par les villageois et leurs flèches.

    Une fois au calme, nous avons abandonné la charrette. Nous avons chargé le corps du druide et Réor sur les chevaux. C’est à ce moment là que nous nous sommes rendu compte que le druide portait un collier avec une étrange pierre autour du cou. Après plusieurs heures de marche dans la forêt nous sommes arrivés à la stèle où nous avons posé le corps du druide. Rapidement, la terre l’englouti mais le collier resté en surface. Earil le ramassa et un druide surgit de derrière les arbres. Il nous remercia et nous dit que la pierre du collier nous aiderait à briser la malédiction. Puis, il disparu aussi vite qu’il était apparu.

    Nous premier reflexe fut de montrer le collier au minotaure qui n’était effectivement pas agressif. Mais il n’en eu que faire. Nous en avons donc conclu que le reste du mystère était au village. Nous y sommes donc retournés. Mais là, un comité d’accueil nous attendait. Après une courte négociation, les villageois nous laissèrent une heure de temps dans le village pour lever la malédiction. Nous nous rendîmes au clocher, et nous montâmes voir la cloche. Au niveau du marteau de la cloche, il y avait un trou qui avait exactement la forme de la pierre du collier. Une fois la pierre enchâssée, le clocher se mis à trembler et à disparaître. Nous courûmes pour atteindre la sortie, mais rien à faire, avant même que nous ayons descendu les deux étages, il avait disparu et nous étions en train de tomber dans un puits sans fond.

    Le seul souvenir qu’il me reste et celui de ma réveiller dans la grotte à côté de l’arbre les druides priants autour de cet arbre qui rétrécissait. Tout le groupe était là. Nous n’avons pas dérangé les druides et nous sommes partis en direction de Valourpre. En parcourant la grotte, nous sommes tombés nez-à-nez avec le cadavre du minotaure.

    Une fois à Valpourpre, le père nous a accueilli est remercie. La malédiction était levée, mais tous les lycanthropes étaient morts. Pour nous remercié, il nous a offert une maison dont tous les occupants étaient morts et quatre chevaux. Soulagés que tout cela soit fini et pressés de changer d’air nous sommes rapidement parti pour la fête de Eléments à Mulfak.

Aldéia Jourdepluie"

Nath'